Si cette année, le championnat de France de Superkart a été remodelé, recentré, le programme 2016 de l'ensemble des épreuves de la discipline tardivement révélé, la compétition reprend enfin ses droits les 26 et 27 mars 2016.
C'est en effet les 26 et 27 mars 2016 le coup d'envoi sportif avec la manche inaugurale du Championnat de France Open (Epreuve internationale au calendrier CIK) sur le rapide circuit de Dijon-Prénois. Il s'agit d'un rendez-vous traditionnel intégré à la Coupe de France des circuits. Le nombre d'engagés concernant cette épreuve est à peine moindre que l'an dernier en dépit d'handicaps inopinés. La série allemande de Superkart qui s'était jointe au Championnat français à Dijon l'an passé a cessé, certains Britanniques (focalisés sur les monocylindres) sont retenus le même week-end à Silverstone par l'ouverture de leur championnat national, les pilotes ont disposé d'un temps extrêmement court pour se décider et s'organiser. Le plateau est néanmoins particulièrement homogène, riche de candidats potentiels, ce qui devrait offrir de belles bagarres. Dijon lance un Championnat de 4 manches seulement, en conséquence marquer des points dès l'entame n'en prend que plus d'importance.
Le plateau des favoris reste large.
Le favori est l'Allemand Peter Elkman (MSkart/VM), double champion de France sortant. Il est de plus vice-champion d'Europe battu d'un souffle, il a déjà à cœur de prendre sa revanche européenne et rien de tel que de poursuivre son ascendant en France pour ambitionner le titre suprême. Il sera opposé à son compatriote Andréas Jost (Anderson/VM), qui avait brillé sur ce circuit remportant deux des trois courses en 2014. L'an passé, confronté à des problèmes moteur il n'avait pas renouvelé cette performance mais il a le potentiel et l'ambition pour à nouveau se mêler à la lutte. Autre Germanique très rapide, Daniel Hentschel (Anderson/DEA) sort d'une saison 2015 contrariée, c'est toutefois un habitué de podiums européens. Le Redspeed Team Britannique est de retour pour l'ensemble du Championnat de France et non occasionnellement. Parmi ses membres le Finlandais Vesa Lethinen (Anderson/DEA) est monté deux fois sur le podium l'an passé, il sera un client sérieux. Le Team Néerlandais Karting Paradise (MSkart/VM) vient avec un panachage de pilotes habituels et de nouveaux venus. Coté tricolore, Dijon 2015 avait été un désastre, en partie circonstanciel, les chances de s'immiscer dans un groupe leader sont plus probables. Il faudra compter en fer de lance sur les chevronnés Alexandre Sébastia (Anderson/DEA), Champion 2013 absent l'an passé et Cyril Vayssié (PVP/VM) ex-double vice-champion pour sonner le reveil. Autre pilote escompté : Thierry Savard (PVP/FPE). Son arrivée en Superkart est très attendue en raison de son coup de volant et de son professionalisme. Il est en effet un préparateur moteur réputé et manager d'un team (Falcon RS) qui a gagné de multiple fois en Karting traditionnel (KZ ou 125cc). Il faut espérer que Julien Goullancourt (Anderson /DEA) démarrera sur une meilleure base que l'an passé. Malheureux en Bourgogne, il était pourtant devenu au mérite vice-champion de France. Il se doit cette fois d'être opérationnel dès le début comme le Portugo-Suisse Mario de Oliviera (MSkart/VM). Après la venue d'un Colombien (J.Zuleta) l'an passé qui renouvelle l'expérience, il faut noter l'engagement pour la 1ère fois d'un pilote polonais (D. Burkat).
En terme de vitesse, tout dépendra des conditions climatiques.
D.Payart reste la référence chronomètrique avec son record datant de 2009 (1'15''906) sur un circuit légèrement modifié depuis. Les chronos en Superkart se sont améliorés sur toutes les pistes excepté à Dijon. En septembre 2012, Payart avait réalisé 1'16''438 en qualification, lors d'un week-end clément. L'an passé la pôle avait été obtenue en 1'16''579'''(A.Kout) mais les conditions climatiques ne permettaient pas ensuite de s'approcher de ces chronos.
Le suivi en live sera opérationnel.
Info FFSA / © Photo Mediasuperkart