Dijon
Le Superkart demeure fidèle au circuit de Dijon en étant incorporé au Trophée de Bourgogne les 27 et 28 avril 2018 (Vendredi et samedi). Le Superkart intègre en effet pour la première fois une épreuve de l'opérateur Kronos-Events (Belcar endurance & TCR Benelux) au coté de la populaire Fun Cup.
C'est sur un des circuits les plus rapides pour ces engins de 100 chevaux que se déroule la seconde épreuve du Championnat de France Open de Superkart au caractère international. Les Britanniques (à une exception près) et les Suisses sont malheureusement absents, le plateau est donc moindre cette saison (23 engagés attendus), mais le spectacle sera au rendez-vous eu égard au niveau des candidats particulièrement homogène, incluant de nouveaux venus pressés de tenter de s'immiscer parmi les meilleurs.
Les leaders présents
Le quadruple champion de France et double champion d'Europe, l'Allemand Peter Elkmann (Anderson/VM) malgré un programme rempli garde intacte sa soif de conqûete. Il est sur une dynamique positive, il a lancé parfaitement sa saison par une double victoire au Castellet fin mars. La réplique la plus probable devrait provenir de son compatriote Andreas Jost (Anderson/VM). Dijon est en effet son circuit favori, celui où il performe régulièrement (Victoires en 2014, podium en 2016). Il y a encore triomphé l'an passé cumulant deux victoires. Autre pilote attendu, le Belge Yannick de Brabander (MSkart/VM), révélation 2016 mais forfait en 2017, parait rasséréné par sa prestation au Paul Ricard (2e). Ses chances de se mêler à la lutte pour la victoire sont plus tangibles à Dijon.
Deux Français devraient être les fers de lance de la délégation nationale: Alexandre Sébastia (Anderson/DEA), le champion de France 2013 est le dernier titré avant le règne en cours d'Elkmann. Il a réalisé un podium à l'ouverture de la saison, surtout en manifestant un rythme soutenu. Julien Goullancourt (Anderson /DEA) retrouve sa forme progressivement (double vice-champion 2015 & 16). Bien que sans roulage de préparation, il est parvenu a se glisser aux avant-postes lors de la première manche. Il aurait du lui aussi récolter un podium qui lui échappa pour dix mètres.
Les outsiders prévisibles
Parmi les outsiders, Léo Kurstjens (NLD) confirme avec régularité être devenu un des leaders du Team Néerlandais (MSkart/VM) présent en force. Il faut noter le retour de Cyril Vayssié (MSkart/VM) et l'avénement de Johan Lamalle pilote de l'ASK Chalon/Saone, concurrents souvent auteurs d'excellents départs qui devraient lui tenit tête. Il faudra suivre l'évolution de deux Rookies précédés d'une notoriété méritée, tous les deux au CV Karting bien fourni mais surtout Champions de France en KZ2 Long Circuit.
A tout seigneur, tout honneur en la personne de Grégory Guilvert qui troquera son Audi du Championnat de France GT4 pour un Superkart. Il continue de courir en Karting traditionnel et connait déjà le tracé, son apprentissage devrait donc être de courte durée. L'autre débutant avide de se tester est un pilote Franc-Comtois, Nelson Bondier, qui rejoindra le dimanche son championnat de Ligue. La participation de moteurs 4 temps est en cours de valorisation. Le MSkart- KTM sera cette fois piloté par Franck Savouret, hasard des engagements, lui aussi ex-champion de France Long Circuit. Il a l'avantage d'une courte expérience réussie au Mans en 2016.
Des moyennes epoustouflantes
En 2016, Peter Elkman avait réalisé en course un chrono de 1'14''815, pulvérisant sa propre meilleure référence (1'16''029''') obtenue en qualifications, ce qui constitue le record en Superkart. L'an passé, la meilleur performance était réalisée par A. Jost en qualification (1'15''094''').
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