L'organisation de l'Equipe de France FFSA Karting a bien évolué depuis sa création en l'an 2000. Elle ciblait à l'origine les meilleurs représentants français au plus haut niveau de la compétition dans le but de les aider à rapporter le plus de victoires possible à la France tout en les amenant à devenir des professionnels accomplis. Depuis 2010, l'accent a été mis sur la formation des jeunes espoirs nationaux grâce à une filière cohérente démarrant avec le programme 10-15 et se poursuivant éventuellement en monoplace par l'Auto Sport Academy et l'Equipe de France FFSA Circuit. L'arrivée de nouveaux pilotes français en F1 conforte aujourd'hui le cap affiché par la Fédération avec le soutien du Ministère des Sports. Pour 2013, les objectifs se précisent encore avec une implication de plus en plus actives des jeunes pilotes dans leur progression.
Un encadrement hors pair
Non contente d'avoir mis en place une structure fédérale unique en son genre, la FFSA ne cesse de travailler à son amélioration. Capitaine de l'Equipe depuis 2009, le triple Champion du Monde WTCC Yvan Muller fait l'éloge de l'encadrement fédéral: « Les jeunes espoirs français ont vraiment de la chance, j'espère qu'il s'en rendent compte ! Derrière Morgan Caron, le Directeur Technique National, les cadres de l'Equipe de France font vraiment du bon travail. Cette année par exemple, le suivi physique des pilotes sera complètement personnalisé et chacun aura des objectifs individuels à atteindre selon une périodicité de huit semaines. Il est important de montrer à ces jeunes compétiteurs que rien n'est acquis et qu'il faut sans cesse se remettre en question pour progresser. »
Pilote expérimenté dans plusieurs disciplines du sport auto,Mathieu Zangarelli, conseiller technique auprès de l'Equipe de France en précise les enjeux : « La FFSA apporte un fort soutien aux pilotes sélectionnés mais leur demande également en retour de s'impliquer pleinement dans le processus. Une réelle progression n'est envisageable qu'à ce prix et c'est en même temps une préparation à ce qui les attend bientôt en automobile. Nous sommes convaincus que cette exigence ne peut que leur être bénéfique. Beaucoup de pilotes aimeraient faire partie de l'Equipe de France, il est normal que les élus donnent le maximum pour y conserver leur place, c'est une attitude de compétiteur qui doit leur être familière, même en dehors du kart. »
Pour David Alaria, préparateur physique de l'Equipe de France, kinésithérapeute de formation, « L'essentiel est qu'ils se sentent tous concernés et qu'ils prennent des habitudes de sportifs de haut niveau. Nous tenons compte des possibilités matérielles de chaque jeune, notamment des installations dont il peut facilement disposer près de son domicile, ainsi que de son rythme de déplacement sur les circuits, mais exigeons des efforts de la part de tous. »
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Reportage Kartcom / © Photos KSP